Du Boléro au Tango
Ikbal Hamzaouil avec L’atelier des musiques latino-américaines de l’Institut Supérieur de Musique de Tunis
Ikbal Hamzaouil avec L’atelier des musiques latino-américaines de l’Institut Supérieur de Musique de Tunis
HELMA qui signifie un rêve en dialecte tunisien est un projet musical qui réunit Nessrine Jabeur et ZIED BAGGA deux artistes chanteurs et compositeurs issues de deux mondes musicaux différents.
HELMA est un projet qui se compose essentiellement de deux voix: la douceur d’une voix féminine et la profondeur d’une voix masculine sur fond de ballades avec la guitare acoustique. Un duo des plus touchant qui laisse paraître une complicité certaine entre les deux artistes friands de partage.
Dans ce projet toute personne peut s’identifier en écoutant les chansons vues leur aspect sociale, humain et morale….
Dans le cadre du programme de Résidences et d’Accompagnement #Scène_audace #Act_Now #أبدع_الان piloté par le Centre Culturel International de Hammamet et soutenu par Tfanen – Tunisie Créative
Dimanche 21 Avril 2019
Sélection de la phase d’incubation : Audition des projets de musiques.
#Scène_Audace #أبدع_الان
@Tfanen – Tunisie Créative
#وزارة_الشؤون_الثقافية
#المركز_الثقافي_الدولي_بالحمامات
#تونس_المبدعة_تفنن #أبدع_الان
#اقامات_فنية
Dans le cadre du programme #Scène_audace #Act_Now piloté par le Centre Culturel International de Hammamet et soutenu par Tunisie_Creative @Tfannen
Mme Ouafa Belgacem Experte en mobilisation de ressources et fondatrice de @CultureFundingWatch à encadré un atelier de formation : “Introduction à la mobilisation de ressources (Levée de fonds)” au profit de l’équipe du CCIH et des incubés retenus à la phase 2.
Au clair de la lune
du 17 au 28 mai 2019 à 22H00
Universitaire féru d’écologie et grand connaisseur de volatiles en tous genres, Zinelabidine Benaïssa voit le jour au cœur de l’ancien Tunis, dans le quartier de Bab Souika, le 10 octobre 1956. Il est le fils d’un imprimeur francophone et d’une femme au foyer. Autant dire qu’il est le fruit de l’union d’Eole et de Gaïa ! Il obtient en 1979 sa maîtrise en Lettres françaises à l’École Normale Supérieure de Tunis, entame ses études de 3e cycle sur les rimes des « Lais de Marie de France », avant d’enchaîner sur « L’idéologie dans L’Été 1914 de Roger-Martin du Gard ». Il enseigne la langue et la littérature du Moyen-âge d’abord à l’École Normale Supérieure de Sousse (1981-1989) puis intègre la Faculté des Lettres de Manouba où il est actuellement Professeur.
Avant de se consacrer à l’enseignement, Zinelabidine Benaïssa s’essaie à la critique socio-politique et cinématographique vers la fin des années 70, en publiant des articles dans « Démocratie » et « Tunis-hebdo ». Bien plus tard, il entame une carrière de conteur et dirige à partir de 2002 une collection intitulée « Miroir d’encre » aux éditions Cérès. Il publie plusieurs contes parmi lesquels : « Le Fils du vent », « Sloughi et la panthère », « L’Île », « Les Pigeons de l’impasse Catherine », « L’Arc noir », « Zina la loutre et autres contes », « Il Pleut », « Le Bus », « La Montagne aux oiseaux », « Le Fantôme de Sebastian ». Ces contes, destinés à la jeunesse, ont ceci de particulier, ils sont narrés par des adolescents. Les lieux, les temps, se confondent. Tous les paysages naturels de la Tunisie y défilent dans une parade bigarrée. Le texte coule de la source visitée qui se transforme en ferment littéraire. Le lecteur perçoit bien que l’auteur est un grand amoureux de la nature et affectionne tout particulièrement les oiseaux que l’on découvre sous les noms les plus divers. Certains de ces contes offrent en outre la part belle aux illustrations effectuées par plusieurs dessinateurs. Les contes de Zinelabidine Benaïssa œuvrent à initier les enfants dès leur plus jeune âge à la lecture, ouvrent le champ de l’imaginaire, explorent les sentiers de la vie, invitent à goûter aux plaisirs de la découverte…
Rym Kheriji
Au CCIH, on n’a pas le temps de chômer. Les artistes qui y viennent en résidence de création s’y plaisent tant et si bien qu’ils reviennent à chaque fois qu’ils en ont l’occasion. Quant à ceux qui n’ont pas encore goûté aux délices du lieu et qui foulent le sol du domaine pour la première fois, ils s’y sentent tout de suite à leur aise. L’immersion sefait sans apnée ni chaussures à semelles de plomb. L’inspiration entre sans frapper, les idées se succèdent en traits bien alignés. L’envie de travailler s’impose comme une évidence pour ceux qui troquent le laborieux contre le jouissif.
Cette semaine, c’est au tour de Raoudha Abdallah. La jeune chanteuse a déjà à son actif plusieurs expériences toutes aussi belles qu’innovantes. Elle vient peaufiner un spectacle qu’elle prépare pour divers rendez-vous en Tunisie et ailleurs, accompagnée par Mouna Chtourou au Oud et de jeunes musiciens très prometteurs : Mehdi Bahri à la guitare, Marwen Soltana à la basse, Youssef Soltana à la batterie et Selim Arjoun au clavier/piano. Ces artistes ne sont pas des techniciens de l’art. Ils brillent par la maestria de leur jeu autant que par les énergies créatives qui émanent d’eux. Ils ont aussi chacun un univers, une histoire, un lien indéfectible avec l’art et ses dérivés. Apprendre à titre d’exemple que Mouna Chtourou a fondé un centre culturel baptisé « El Duende » n’est pas du tout étonnant. Lorsque l’on aime on ne compte pas dit le proverbe. Le CCIH est toujours là pour ceux qui souhaitent hisser la culture au rang qui est le sien, à savoir un art de vivre, une philosophie de vie, un hymne à la vie…
Rym Kheriji
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Crédit Photos ©Mohamed Hosni
#Etudiant_Stagiaire au @CCIH #ISBAN
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Les Rencontres de Dar Sebastian
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Rencontre avec Mme.Hela Ouardi
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Modérateur M.Chafik Ghorbel
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Que dire de Hela Ouardi ? Comment la présenter sans répéter ce qui a déjà été dit à propos d’elle ? Lorsqu’une femme brille dans un milieu qui, inutile de le nier, continue à être l’apanage des hommes, il est nécessaire de la saluer. Saluer sa perspicacité, sa persévérance, son audace. Plusieurs chercheures dans diverses disciplines font honneur à l’Université tunisienne. Dans le domaine des Lettres, Olfa Youssef, Amel Grami et Raja Ben Slama, entre autres, tracent leurs chemins sans se soucier des risques, en ayant pour seul objectif de faire valoir les lumières du savoir. Dans cette équipe que l’on pourrait qualifier à l’américaine de « Dream Team », il faut désormais compter avec Hela Ouardi. Ayant effectué ses études supérieures entre la Tunisie et la France, elle a commencé à arpenter les sentiers de la recherche en s’immergeant dans l’œuvre d’un écrivain joueur, Raymond Queneau. Elle s’attelle par la suite à la figure de l’androgyne, avant de faire un virage à 180°. Vient alors sa passion pour des sujets brûlants, explosifs. Il faut dire que l’actualité dans le monde pointe cette direction pour ceux qui sont en quête de sens à donner au non-sens. S’il y a un fil directeur entre ces différents centres d’intérêt, c’est bien la volonté de décrypter les rouages les plus sophistiqués, de relativiser la pensée unique, d’aller au-delà du visible, de ce qui semble évident. Le pouvoir, ce délicieux piège, est un jeu complexe et dangereux, y compris pour les plus téméraires. Les deux dernières œuvres de Hela Ouardi, « Les derniers jours de Muhammad » et « Les Califes maudits » volume 1, « La déchirure », ont animé bien des débats et fait couler beaucoup d’encre dans les deux rives de la Méditerranée. Leur auteure se montre à chaque fois habitée par la même passion : le désir de partager ses trouvailles, de rectifier ce qui peut l’être d’une histoire longtemps occultée pour des raisons évidentes…
Rym Kheriji
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Crédit Photos ©Abderrahmene El Mabrouk
#Etudiant_Stagiaire au @CCIH #ISBAN