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Présentation du livre «LES Califes Maudits» avec Mme Hela Ouardi.

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Les Rencontres de Dar Sebastian
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Rencontre avec Mme.Hela Ouardi
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Modérateur M.Chafik Ghorbel
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Que dire de Hela Ouardi ? Comment la présenter sans répéter ce qui a déjà été dit à propos d’elle ? Lorsqu’une femme brille dans un milieu qui, inutile de le nier, continue à être l’apanage des hommes, il est nécessaire de la saluer. Saluer sa perspicacité, sa persévérance, son audace. Plusieurs chercheures dans diverses disciplines font honneur à l’Université tunisienne. Dans le domaine des Lettres, Olfa Youssef, Amel Grami et Raja Ben Slama, entre autres, tracent leurs chemins sans se soucier des risques, en ayant pour seul objectif de faire valoir les lumières du savoir. Dans cette équipe que l’on pourrait qualifier à l’américaine de « Dream Team », il faut désormais compter avec Hela Ouardi. Ayant effectué ses études supérieures entre la Tunisie et la France, elle a commencé à arpenter les sentiers de la recherche en s’immergeant dans l’œuvre d’un écrivain joueur, Raymond Queneau. Elle s’attelle par la suite à la figure de l’androgyne, avant de faire un virage à 180°. Vient alors sa passion pour des sujets brûlants, explosifs. Il faut dire que l’actualité dans le monde pointe cette direction pour ceux qui sont en quête de sens à donner au non-sens. S’il y a un fil directeur entre ces différents centres d’intérêt, c’est bien la volonté de décrypter les rouages les plus sophistiqués, de relativiser la pensée unique, d’aller au-delà du visible, de ce qui semble évident. Le pouvoir, ce délicieux piège, est un jeu complexe et dangereux, y compris pour les plus téméraires. Les deux dernières œuvres de Hela Ouardi, « Les derniers jours de Muhammad » et « Les Califes maudits » volume 1, « La déchirure », ont animé bien des débats et fait couler beaucoup d’encre dans les deux rives de la Méditerranée. Leur auteure se montre à chaque fois habitée par la même passion : le désir de partager ses trouvailles, de rectifier ce qui peut l’être d’une histoire longtemps occultée pour des raisons évidentes…
Rym Kheriji

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Crédit Photos ©Abderrahmene El Mabrouk
#Etudiant_Stagiaire au @CCIH #ISBAN

Résidence @CCIH_ISMT

#Résidences_َArtistiques
#Stage et Résidence @CCIH_ISMT (du 14 au 18 Avril 2019)
L’Institut Supérieur de Musique de Tunis présente son concert de sortie de résidence « SALHI » le Mercredi 17 Avril 2019 à 19h00 au CCIH
A cette occasion le CCIH a le plaisir de vous convier à assister à cette performance estudiantine encadrée par Mme.MYRIEM LAKHOUA
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Date : Mercredi 17 Avril 2019
Heure : 19H00
Lieu : à #Trans_Arts CCIH
Tout public, accès gratuit.
NB: Les places sont limitées sous réservation sur le lien suivant

https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfkZcGOTxwLR6-8XYqZ8XJh6wY7KzYZEBRiT48E79MaoLCHOw/viewform?usp=pp_url
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PARTICIPANTS :

Myriem Lakhoua : Responsable Projet ;

Musiciens professionnels:
Rchid el Mejri : Chanteur professionnel ;
Saida khadhra : Danseuse professionnelle ;
Neji Chouaieb : Joueur professionnel de Zokra ;
Chiheb El Fazeni : Percussionniste professionnel.

Etudiants :

Spécialité Musicologie :

– Mediha Nechi ; Master ;
– Ahmed El Hamdi ; Master ;
– Youssef Weslati ; Master.

Spécialité Chant :

Abir Klai ; Master ;
Hana Guesmi ; Master ;
Asma Cherif : 3ème année ;
Eya Daghnouj ; Doctorante ;
Nawres Zammit ; 1ère année ;
Seif Eddine Bani ; 3ème année ;
Taysir Zammit ; 1ère année ;
Bouthaina Hosni ;2ème année ;
Rania Ben Dhafer ; 2ème année ;
Mahr Hammami ; doctorante ;
Montassar Bazzez : Master ;
Hajer Bazhroune :2ème année ;
Khaoula Taoues : Master.

Spécialité Percussion:

Jihed Bedoui ;1ère année Master ;
Achraf Douzi ; 3ème année licence ;
Ahmed Yezidi; 3ème année licence ;

Spécialité Vent:
Houssem Timoumi (Zokra); 1ère année
Hassan Mchaykhi (rabeba) : 2ème Master

Programme de Résidences et d’Accompagnement

#Scène_Audace
Phase1 ; Pré-Incubation

Du mardi 26 au vendredi 29 Mars 2019
Résidence chorégraphique du projet “ à la recherche ” de Synda JEBALI avec la formatrice Malek SEBAI

Production et coordination : Synda JBALI et Aya RBAI
Mise en scène et chorégraphie : Synda JBALI
Sénographie : Aya REBAI
Musique : Zied MEDDEB HAMROUNI /Hedi FAHEM
Son : Med Seddik KEKLI ( Trappa )
Vidéo / Conception graphique : Saif Eddine RAIS

#Scène_Audace #أبدع_الان
@TfanenTunisieCreative
@ccihmmca
#وزارة_الشؤون_الثقافية
#المركز_الثقافي_الدولي_بالحمامات
#تونس_المبدعة_تفنن #أبدع_الان
#

cunningsurvivor.comhttps://cunningsurvivor.com/blog/

Les Rencontres de Dar Sebastian avec #le_Cercle_Averroès

Présentation des deux Romans de Mme Wafa Ghorbel, ” Le Jasmin noir” et sa version traduite en arabe – “Le Tango de la déesse des dunes”

Modératrice : Rym KHERIJI


WAFA GHORBEL À DAR SEBASTIAN

Qui est Wafa Ghorbel ? Née un 13 décembre à Sfax, de nationalité tunisienne (sfaxienne !) et française (double, voire triple ou multiple), elle a tracé son chemin aux couleurs de ses rêves d’enfant. Comme elle n’en est pas à sa première rencontre-débat ou présentation médiatique, on l’a déjà enfermée dans le moule de la femme à « plusieurs casquettes » : universitaire, chanteuse, romancière.
Moi, je la vois autrement.
Je dirai plutôt : chercheure, artisane de la chanson par la voix, le texte et l’interprétation, écrivaine, et le champ reste ouvert, elle nous cache peut-être autre chose. Curieusement, il y a un lien entre ces trois domaines que l’on pourrait aisément croire distincts. Ce lien, pour Wafa Ghorbel, prend forme à travers un goût prononcé pour le voyage, fût-il virtuel, langagier ou linguistique, une curiosité innée pour les mots et les maux. Ce n’est ni la faute à Voltaire ni à Aboulkacem Chebbi, mais peut-être “la faute à” Sartre.
Chercheure, assurément : un mémoire de maîtrise sur « Le Mal dans Les Mouches de Jean-Paul Sartre », un mémoire de D.E.A sur « Le Mal dans Le Bleu du ciel de Georges Bataille », une thèse de Doctorat sur « Le Mal dans l’œuvre romanesque de Georges Bataille ». Décidément, « le mal » lui parle. Elle a aussi à son actif une vingtaine d’articles, voyageant essentiellement au fil des œuvres de Marguerite Duras et Georges Batailles, en quête de ce qui échappe à la maîtrise, de ce qui est étrange, de ce qui est indéfinissable.
Artisane de la chanson, passionnément : soliste dotée d’une voix très singulière, elle a fait ses premiers pas à l’école républicaine qui, il fut un temps, remplissait son rôle. On dit trop souvent que ce petit pays qui est le nôtre étouffe parfois la jeunesse et rechigne à accorder le moindre crédit à la créativité ou au talent. Wafa Ghorbel est la preuve du contraire. Elle fait fi des clichés, reprend des standards ou des chansons cultes en leur donnant une autre vie, un autre souffle, le sien. Elle traduit, elle modèle, elle module. La vie n’appartient pas du tout à ceux qui se lèvent tôt mais à ceux qui osent !
Écrivaine, évidemment : l’écriture est en effet une évidence au vu du parcours de Wafa Ghorbel. Des bancs de l’école à la chanson ; de la chanson à la littérature ; de la littérature à la critique et de la critique à l’art. Un cheminement où les étapes se suivent de manière atypique mais tout à fait logique. Cette évidence a peut-être mis du temps à s’imposer mais, à la lecture du « Jasmin Noir » et du « Tango de la déesse des dunes », on voit bien que le feu sacré sommeillait en elle depuis toujours. L’écriture n’est pas uniquement un moyen d’expression. C’est aussi une quête, une insurrection et parfois même une résurrection.
J’ajouterai, pour finir, qu’elle est aussi danseuse ou, du moins, c’est ainsi que je la vois, même si elle ne s’est pas essayée à cet art d’une manière professionnelle. Je dirai même plus, comme les Dupont et Dupond, elle est surtout danseuse. C’est une danseuse dans l’âme puisqu’elle se meut, de la manière la plus gracieuse, d’un espace d’exploration à l’autre, d’un moyen d’expression à l’autre, d’une source d’impressions à l’autre…
Rym Kheriji

WAFA GHORBEL À DAR SEBASTIAN

Qui est Wafa Ghorbel ? Née un 13 décembre à Sfax, de nationalité tunisienne (sfaxienne !) et française (double, voire triple ou multiple), elle a tracé son chemin aux couleurs de ses rêves d’enfant. Comme elle n’en est pas à sa première rencontre-débat ou présentation médiatique, on l’a déjà enfermée dans le moule de la femme à « plusieurs casquettes » : universitaire, chanteuse, romancière.
Moi, je la vois autrement.
Je dirai plutôt : chercheure, artisane de la chanson par la voix, le texte et l’interprétation, écrivaine, et le champ reste ouvert, elle nous cache peut-être autre chose. Curieusement, il y a un lien entre ces trois domaines que l’on pourrait aisément croire distincts. Ce lien, pour Wafa Ghorbel, prend forme à travers un goût prononcé pour le voyage, fût-il virtuel, langagier ou linguistique, une curiosité innée pour les mots et les maux. Ce n’est ni la faute à Voltaire ni à Aboulkacem Chebbi, mais peut-être “la faute à” Sartre.
Chercheure, assurément : un mémoire de maîtrise sur « Le Mal dans Les Mouches de Jean-Paul Sartre », un mémoire de D.E.A sur « Le Mal dans Le Bleu du ciel de Georges Bataille », une thèse de Doctorat sur « Le Mal dans l’œuvre romanesque de Georges Bataille ». Décidément, « le mal » lui parle. Elle a aussi à son actif une vingtaine d’articles, voyageant essentiellement au fil des œuvres de Marguerite Duras et Georges Batailles, en quête de ce qui échappe à la maîtrise, de ce qui est étrange, de ce qui est indéfinissable.
Artisane de la chanson, passionnément : soliste dotée d’une voix très singulière, elle a fait ses premiers pas à l’école républicaine qui, il fut un temps, remplissait son rôle. On dit trop souvent que ce petit pays qui est le nôtre étouffe parfois la jeunesse et rechigne à accorder le moindre crédit à la créativité ou au talent. Wafa Ghorbel est la preuve du contraire. Elle fait fi des clichés, reprend des standards ou des chansons cultes en leur donnant une autre vie, un autre souffle, le sien. Elle traduit, elle modèle, elle module. La vie n’appartient pas du tout à ceux qui se lèvent tôt mais à ceux qui osent !
Écrivaine, évidemment : l’écriture est en effet une évidence au vu du parcours de Wafa Ghorbel. Des bancs de l’école à la chanson ; de la chanson à la littérature ; de la littérature à la critique et de la critique à l’art. Un cheminement où les étapes se suivent de manière atypique mais tout à fait logique. Cette évidence a peut-être mis du temps à s’imposer mais, à la lecture du « Jasmin Noir » et du « Tango de la déesse des dunes », on voit bien que le feu sacré sommeillait en elle depuis toujours. L’écriture n’est pas uniquement un moyen d’expression. C’est aussi une quête, une insurrection et parfois même une résurrection.
J’ajouterai, pour finir, qu’elle est aussi danseuse ou, du moins, c’est ainsi que je la vois, même si elle ne s’est pas essayée à cet art d’une manière professionnelle. Je dirai même plus, comme les Dupont et Dupond, elle est surtout danseuse. C’est une danseuse dans l’âme puisqu’elle se meut, de la manière la plus gracieuse, d’un espace d’exploration à l’autre, d’un moyen d’expression à l’autre, d’une source d’impressions à l’autre…
Rym Kheriji

Vendredis de Dar Sebastian #11

Les Vendredis de Dar Sebastian nous ont emmenés cette fois-ci sur les traces d’Henri Dunant, un homme d’affaires ayant séjourné en Afrique du Nord au XIXe siècle. La mémoire de ce Suisse a été ravivée, le temps d’une conférence, par Hatem Bouriel, comme à son habitude, porté par la passion du partage. Entouré d’un cercle d’irréductibles gourmands de connaissances historiques et culturelles insoupçonnées et sortant des sentiers battus, Hatem Bouriel déroule un “papyrus” qui exhale une poudre magique suscitant immédiatement la curiosité. La verve du conteur et les extraits que ce dernier choisit au sein des « Notices sur la Régence de Tunis » d’Henri Dunant permettent d’avoir une image inédite de la Tunisie beylicale non encore sous protectorat français. Cette œuvre s’apparente certes aux notes ou carnets de voyage, mais elle n’a ni la distanciation des textes historiques, ni la sécheresse de l’œuvre d’un ethnologue. Le regard que porte sur la Tunisie ce premier prix Nobel (1901) et fondateur de la Croix Rouge est bienveillant et empreint d’un humanisme certain qu’il a sans doute hérité, selon Bouriel qui le désigne comme engagé et visionnaire, de son éducation janséniste imprégnée d’altruisme et de pacifisme. Cet homme, à l’instar de beaucoup d’autres à son époque, s’est érigé contre toutes formes d’injustice, d’exploitation et de colonisation. Aujourd’hui encore, il est malheureux de constater que plus d’un siècle après sa mort, les affirmations d’Henri Dunant restent d’actualité. Il faut croire que le combat pour des évidences durera encore longtemps… Rym Kheriji

Sculpteur en Action, Abdelaziz Krid / Tunisie

الملتقى المتوسطي للفن المعاصر- الحمامات 2017 // حدائق المتوسط للثقافة والفنون Symposium Méditerranéen d’Art Contemporain – Hammamet 2017 // Jardins des Arts SM AAC – Symposium Méditérranéen des Ateliers d’Art Contemporain The Orangers Beach Resort & Bungalows ****

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